Antibes et ses environs

Antibes est située au bord de la Méditerranée, à 10 km au sud de Villeneuve-Loubet, et environ 10 km à l’est de Cannes. Sa population la place en deuxième position du département des Alpes-Maritimes après Nice.

La ville se situe au nord du cap d’Antibes, avec une façade maritime tournée vers la baie des Anges et Nice à l’est. À l’ouest de ce cap, Juan-les-Pins, articulée sur le golfe Juan, est orientée vers le sud.

Antibes-Juan les Pins, cité maritime aux origines grecques et romaines, est caractérisée par ses remparts édifiés par Vauban, ses ports dont le Port Vauban, 1er port de plaisance en Méditerranée, le chic et majestueux Cap d’Antibes, les plages de sable et l’effervescence de Juan-les-Pins. Capitale des amoureux, le charme incomparable d’Antibes a conquit bien des coeurs. De Picasso à Nicolas de Staël, de Sydney Bechet à Mile Davis entre quartiers de pêcheurs, quai des plaisanciers, place de marché provençal, pinèdes d’où s’élèvent les accents du Jazz. A l’intérieur des terres, proche des villages de Biot, de Valbonne, de Villeneuve-Loubet, la nature règne: grands parcs naturels, superbes parcours de golf, cours d’eau. Les villages alentours sont autant de modèles d’art de vivre, de créativité artistique, de charme architectural : Biot, Valbonne. A proximité, la « Silicon Valley » de la Côte d’Azur : Sophia-Antipolis.

Aucune ville azuréenne n’offre autant de charmes divers et contrastés qu’Antibes Juan-Les-Pins. Elle a l’accent et les couleurs de Provence, mais aussi les folies de la Côte d’Azur, la somptuosité des parcs à l’anglaise, la blondeur des plages… Elle est ville de marins et de jardiniers, d’amoureux de Mozart et de Ray Charles, d’amateurs d’art et de fous de discothèques, de passionnés des pierres patinées par le temps et d’enfants émerveillés au spectacle de Marineland. « La seule de toutes les villes de la Côte qui ait si bien gardé son âme », disait Graham Greene.

Office de Tourisme :  http://www.antibes-juanlespins.com/

A découvrir sur Antibes et ses environs:

• Les remparts d’Antibes qui ceinturent la vieille ville, son marché et, dominant la mer, le musée Picasso, exceptionnel.

• Le Musée Picasso
Construit sur le site de l’acropole grecque, tour à tour castrum romain, château médiéval, demeure seigneuriale, avant que de devenir musée Picasso, le château Grimaldi d’Antibes témoigne, aux yeux des générations futures, du prestigieux passé de l’antique Antipolis, riche de près de trois millénaires.
Suite à une rencontre sur la plage entre Dor de la Souchère et Picasso, le peintre accepte la proposition du conservateur d’installer son atelier dans l’une des salles du château. Il y peindra six mois durant, laissant au musée presque tout ce qu’il y réalisera. Ainsi naîtra le premier musée consacré à l’artiste de son vivant, à la seule condition que l’ensemble des oeuvres dont il a fait don ne quittent pas ce lieu. Si vous voulez voir les Picasso d’Antibes, c’est à Antibes qu’il faut les voir, dira-t-il bien souvent.
Outre les oeuvres réalisées par l’artiste au cours de sa période antiboise, le musée Picasso abrite aussi de nombreuses peintures de Nicolas de Staël, antibois d’adoption.
Parallèlement à de remarquables expositions et rétrospectives, l’acquisition de nombreuses oeuvres contemporaines (Léger, Atlan, Magnelli, Ernst, Picabia, Modigliani, Pagès) contribue à son rayonnement dans le monde entier.

Le château Grimaldi devient « musée Picasso » le 27 décembre 1966. Picasso y séjourne de la mi-septembre à la mi-novembre 1946, y réalise de nombreuses œuvres et laisse 23 peintures et 44 dessins en dépôt à la ville d’Antibes. Différents dons et achats de 1952 à nos jours, des dépôts issus de la dation de Jacqueline Picasso en 1991, enrichiront de manière significative la collection Picasso du musée. Des œuvres de Nicolas de Staël, de Hans Hartung, d’Anna-Eva Bergman et d’artistes importants du XXe siècle sont présentées. Une remarquable collection de sculptures de Germaine Richier et des œuvres de Miró, Bernard Pagès, Anne et Patrick Poirier sont visibles en permanence sur la terrasse.

• Le Bastion Saint-André 
Des douze bastions qui se trouvaient sur les remparts d’Antibes, seul subsiste le bastion Saint-André. Les murailles sont d’une épaisseur de trois mètres. Gardien des vestiges terrestres et sous-marins de l’antique Antipolis, le bastion est désormais le siège du musée d’archéologie, qui abrite l’ensemble des collections mises à jour lors des fouilles de la ville et de ses fonds marins.

Il abrite le Musée d’archéologie. Construit par Vauban en 1698 comme ouvrage défensif lors du conflit qui opposait le Royaume de France au comté de Nice, le bastion Saint-André est constitué de deux galeries voûtées en briques surmontées d’une vaste terrasse dallée. L’édifice est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1930. L’histoire de la Collection commence au XVe siècle avec la découverte et la publication de plusieurs inscriptions gallo-romaines dont la stèle de l’enfant Septentrion.

• Le Bastion Saint-Jaume
Après avoir abrité à l’époque romaine un temple, puis une chapelle, Saint-Jaume (Jacques en provençal) vit s’édifier une tour fortifiée, entièrement détruite en 1683. Quelques décennies plus tard, le site accueillit le Bastion des Constructions Navales, où fut aménagée la célèbre Calypso du commandant Cousteau. Détruit pour cause d’obsolescence, le bâtiment a laissé place à un magnifique espace remettant en lumière les prestigieux vestiges fortifiés et la courtine, magnifiquement rénovés, qui accueillent désormais, sous le regard du « Nomade », sentinelle géante du sculpteur catalan Jaume Plensa, de nombreuses manifestations de prestige.

La cathédrale Notre-Dame-de-la-Platea 
La cathédrale, édifiée à l’emplacement d’un temple consacré à Diane, doit son titre au fait qu’elle fut plusieurs siècles durant siège de l’évêché. Maintes fois saccagée et détruite lors des invasions et des guerres, la cathédrale fut presque entièrement rasée en 1746, lors du siège de la ville par les Autrichiens. Reconstruite dès l’année suivante sur ordonnance royale, sa façade a retrouvé, dans un savant dégradé d’ocres, sa finition polychrome.
Les portes de la cathédrale, sculptées vers 1710 par Jacques Dolle, mettent en scène les deux protecteurs anti-pesteux d’Antibes : saint Sébastien et saint Roch. L’édifice abrite aussi un magnifique retable du grand maître provençal Louis Bréa, daté de 1515.

Voir notamment la Vierge du Rosaire de Louis Bréa (vers 1513). C’est la seule « Vierge du Rosaire » parvenue jusqu’à nous dans son intégralité. Autour de l’image de Marie se déroulent les 15 « Mystères du Rosaire » – joyeux, douloureux, glorieux. Sous les pans de son grand manteau qu’écartent deux angelots, s’abrite toute l’humanité, rituelle image de la Vierge de Miséricorde. De plus, elle tient contre elle l’Enfant Sauveur et tous deux tendent aux hommes le Rosaire par qui toute demande est exaucée…

• La Chapelle Saint-Bernardin
Bâtie sur un site romain, à la limite de la cité d’alors, la chapelle Saint-Bernardin fut construite au tout début du XVIe siècle. Lorsque la terrible épidémie de peste de 1580 menaça Antibes, certains fidèles reconnaissants offrirent à l’église le portail encore en place aujourd’hui, portant la date du 20 mars 1581. Sur l’un des frontons, des pénitents blancs en cagoule, ainsi qu’une tête de Lucifer. Récemment rénovée, la chapelle accueille désormais offices et concerts. Elle vient d’être restaurée et abrite un riche ensemble de fresques du 16ème et du 19ème siècle, ainsi qu’un magnifique retable en bois du 18ème siècle.

• Le Fort Carré 
Bâti sur un rocher culminant à 26 m au-dessus de la Méditerranée, longtemps point stratégique du système défensif français, le Fort-Carré a pris sa forme définitive au fil des siècles. Après avoir abrité quelques installations romaines, puis une antique chapelle devenue tour de garde, le site fut fortifié vers 1550, sous le règne de Henri II. En 1567, quatre bastions vinrent compléter cet ensemble défensif très opportunément appelé « Bonnet carré », auquel Vauban apporta par la suite de nombreux aménagements. Le Fort est aujourd’hui classé Monument Historique et abrite un musée.
Le Fort Carré offre en outre une balade exceptionnelle au milieu des essences méditerranéennes. La colline sur laquelle il est érigé abrite aujourd’hui un véritable écosystème, renfermant de nombreuses espèces animales et végétales représentatives du milieu méditerranéen.

• Le Port Vauban est le premier port de plaisance d’Europe. L’empire du soleil et de la mer y déroule ses fastes tout au long du quai Camille Rayon, dit « des Milliardaires », d’où les plus beaux bateaux et majestueux yachts du monde contemplent la vieille ville et les premiers contreforts cristallins des Alpes du Sud.

• Le Cap d’Antibes et la plage de la Garoupe
A partir du petit port de la Salis à Antibes, le chemin du calvaire mène au sanctuaire de la Garoupe. Depuis la nuit des temps, les pèlerins se recueillent devant les petits oratoires évoquant le ‘Chemin de croix ». La chapelle de la Garoupe abrite Notre-Dame de la Garde et Notre-Dame de Bon-Port, dont la nef est tapissée d’ex-voto essentiellement marins, qui sont autant de fenêtres ouvertes sur la petite et grande histoire d’Antibes.
Sur le plateau, une table d’orientation permet de mieux comprendre l’exceptionnel panorama à 360° que le regard embrasse. A deux pas, le petit oratoire de Notre-Dame des Amoureux protégeant les foyers, créé par Raymond Peynet.
Au pied de la colline s’étale, nonchalante, la baie de la Garoupe, célèbre par la beauté de ses plages où aimait à se promener Colette, s’émerveillant du « sable tantôt frais, tantôt tiède à ses pieds inutiles ».
Au départ de la plage, le chemin piétonnier de Tire-Poil s’étire au long d’une multitude de petites criques pour pêcheurs et amateurs de bains de soleil. Le promeneur y côtoie les prestigieuses propriétés de cet espace privilégié qui longe la « Baie des milliardaires », au nombre desquelles le prestigieux hôtel du Cap-Eden Roc, l’un des plus luxueux du monde.

• « Jazz à Juan« », festival mythique du jazz , qui se tient en été, au cœur de la Pinède de Juan-les-Pins depuis plus de 50 ans !

 

Une nature en majesté
Un littoral et des fonds sous-marins préservés, une faune et une flore protégées, de véritables poumons de verdure sauvegardés… A Antibes Juan-les-Pins, la nature est en majesté et accessible à tous.
Au cœur du cap d’Antibes, la villa Eilenroc, véritable conservatoire végétal, offre aux visiteurs ses onze hectares et sa roseraie, où s’épanouissent les fragrances et les essences de milliers de roses créées à Antibes Juan-les-Pins. Magnifique parc de 11 hectares planté d’une extraordinaire variété d’essences. Ces jardins à la végétation luxuriante surplombent la mer d’une trentaine de mètres et offrent un panorama sur la baie du Cap. 

 

La villa Eilenroc fut édifiée en 1867, sur les plans de Charles Garnier. Le propriétaire à l’origine de cette « folie » la baptisa Eilenroc, anagramme du prénom de sa femme Cornélie. Ne pas manquer le magnifique parc de 11 hectares planté d’une extraordinaire variété d’essences.
Non loin, le parc de la villa Thuret, « immense cathédrale écologique » créée en 1856 par le botaniste Gustave Thuret, qui y acclimata nombre d’essences jusqu’alors inconnues sur nos rivages, a fait son entrée dans le club très fermé des deux cents « Jardins remarquables ». Un label du ministère de la culture concédé avec parcimonie aux jardins d’exception ouverts au public.

Un des premiers jardins d’acclimatation de la Côte d’Azur, le Parc Thuret fut créé par le biologiste Gustave Thuret en 1857. La propriété est aujourd’hui gérée par l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique). Chaque année, 150 à 200 espèces nouvelles d’arbres et d’arbustes d’origine méditerranéenne ou subtropicales y sont étudiées.
Au cœur du nouveau quartier d’Antibes-les-Pins, le Parc Exflora regroupe sur cinq
hectares les différentes expressions du jardin méditerranéen depuis la Rome antique jusqu’à l’exubérante Riviera du 19ème siècle. Sur 5 hectares sont présentés les différents aspects des jardins méditerranéens.
• Situés aux entrées de la ville, les parcs de la Valmasque, la Brague et Vaugrenier sont des espaces naturels protégés et entretenus qui ont ainsi pour vocation d’accueillir le public tout en préservant l’environnement.

Promenade Amiral de Grasse
La promenade Amiral de Grasse est sans doute l’un des lieux les plus visités de la vieille ville. Déjà Guy de Maupassant s’extasiait : « Je n’avais rien vu d’aussi surprenant et d’aussi beau. La petite ville (…) s’avançait en pleine mer, au milieu de l’immense golfe de Nice. La haute vague du large venait se briser à son pied, l’entourant d’une fleur d’écume; et on voyait au-dessus des remparts les maisons grimper les unes sur les autres jusqu’aux deux tours dressées dans le ciel comme les deux cornes d’un casque antique ». Longeant la mer, la promenade suit le tracé de l’ancien chemin de ronde.

• Le Marché provençal
Le marché provençal du cours Masséna étale chaque matin ses riches éventaires, festival de senteurs et d’accent. Les bâtiments qui longent ce marché, l’un des plus renommés de la Côte d’Azur, sont très anciens et constituaient au Moyen-Age ce que l’on appelait « la Bourgade ». Au n° 21 habita Masséna, fameux maréchal de Napoléon 1er, marié à une Antiboise. Il y tint commerce de savon et d’huile avant d’entreprendre sa brillante carrière militaire.

• Le Musée Peynet et du Dessin humoristique 
C’est au début des années 1980 que naît l’idée de la création d’un Musée consacré à l’œuvre du célèbre créateur des « Amoureux », qui avait choisi Antibes pour port d’attache. Enthousiasmé par ce projet, l’artiste s’engage alors à offrir près de 300 œuvres qui constituent un fonds permanent rappelant l’immense diversité d’une carrière longue de plus de cinquante années. A l’occasion d’une exposition sur les irrésistibles vieilles dames de Jacques Faizant, le musée prendra la nouvelle dénomination de « Musée Peynet et du Dessin humoristique » et étoffera son fonds patrimonial avec près de 600 dessins et documents proposant un passionnant voyage dans les méandres de l’histoire et de ses témoins privilégiés, les caricaturistes et dessinateurs de presse.

Le musée propose également de découvrir, depuis 1995, les créations de dessinateurs humoristes en présentant des expositions consacrées, entre autres, à Plantu, Dubout, Blachon, Mordillo, Piem…

• Le Musée de la carte postale

Exposition permanente et expositions temporaires de plusieurs milliers de cartes postales de toutes les époques et de tous les pays. Initiation à l’histoire de la carte postale avec démonstration de cartes à système et à tirette à chaque visite guidée et commentée.

 

 

• Antibes Juan-les-Pins accueille tout au long de l’année un véritable feu d’artifice de manifestations culturelles : Festival international de jazz dans la pinède de Juan-les-Pins, Festivals d’art lyrique, Génération Jeunes Solistes, Festival international de bridge, Méditerranea – Festival international de l’image sous-marine et l’aventure, Salon Antiquités « Art Fair », Voiles d’Antibes… Enfin, pour ceux qui aiment tenter leur chance, l’Eden Casino et la Siesta offrent chaque jour au visiteur bien des plaisirs tentateurs…

 • La Fondation HARTUNG BERGMAN

La propriété de la Fondation comprend un ensemble architectural remarquable au milieu d’un grand parc d’oliviers centenaires, composée d’une villa, des ateliers respectifs des deux artistes et de ses dépendances.
La Fondation abrite plus de seize mille oeuvres originales (toiles et dessins) et les estampes (gravures et lithographies) représentatives de toutes les époques de création des deux artistes.
Elle abrite également l’intégralité du travail de Hans Hartung photographe (négatifs, planches contacts, tirages d’époque et contemporains).
Elle est ouverte au public pour des visites sur rendez-vous ou à l’occasion d’évènements artistiques.

• Le très charmant village de Biot, à l’architecture médiévale, devenu à travers le temps, le haut-lieu de la tradition de l’artisanat du verre et de la poteriehttp://www.biot-tourisme.com/

Marineland, le plus grand Parc de loisirs de la mer en Europe ! Un lieu unique où les orques, les dauphins, les requins, les otaries, les ours polaires se laissent admirer et s’offrent en spectacle de jour et de nuit… Pas un plaisir qui ne s’offre au visiteur. Deux autres centres d’attractions jouxtent Marineland : Adventure Golf et Aquasplash.

• Le Musée National Fernand Léger, dont on aperçoit de loin le gigantisme des mosaïques colorées réalisé par l’artiste.

Vallauris, cité des potiers et patrie de la céramique d’art (Château Musée et Biennales de la Céramique). L’esprit et les facéties de Picasso imprègnent encore toute la cité (Chapelle Picasso, devenue Musée National).

Villeneuve-Loubet, ville de contrastes, avec un littoral identifié par l’architecture audacieuse de Marina Baie des Anges, et son village bucolique, en bordure du Loup. Le paradis des familles et surtout des enfants.

• Valbonne Sophia-Antipolis : d’un coté l’authenticité d’un village provençal typique et, au cœur de la Côte d’Azur, la première Technopole Européenne, symbole d’innovation, de recherche et de développement.

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